Très content de lui-même, monsieur Souchon annonce sa candidature pour les prochaines régionales, ce qui n’est pas une grande nouvelle, on s’y attendait, même s’il avait dit en s’installant dans le fauteuil présidentiel qu’il ne briguerait pas un second mandat. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent !
Plus curieux est le procès d’intention que monsieur Souchon fait déjà la droite : « Le combat sera terrible, la droite se prépare à une campagne de caniveau ».
Que veut-il dire ?
Le caniveau, rappelons-le, est une pierre creusée en rigole pour faire couler l’eau, c’est-à-dire un dispositif bien pratique pour évacuer déchets ou eaux usées.
Parler d’une campagne de caniveau n’est pas une vraie manière d’élever le débat. Invitons monsieur Souchon à balayer devant sa porte, puisqu’on sait que le débat y fait rage, et rappelons-lui, avec Oscar WILDE, que « nous sommes tous dans le caniveau, mais que certains d’entre nous regardent les étoiles ». Apparemment pas monsieur Souchon !
Enfin la « sociale-écologie », dont monsieur Souchon envisage de faire son programme, est un bel exemple de récupération qui fait sourire. A défaut de sociale-démocratie, dont les socialistes français, drapés dans leurs archaïsmes, sont bien incapables, voilà la sociale-écologie !
N’en déplaise à ces opportunistes, c’est le gouvernement de Nicolas Sarkozy et les ministres UMP qui font passer dans les faits l’écologie avec le Grenelle 1 et le Grenelle 2.
Après le TGV, voilà l’écologie derrière laquelle monsieur Souchon va courir. Bon marathon, mais les Auvergnats ne sont pas nés de la dernière pluie et regardent plutôt les étoiles que les caniveaux !